Plus ou moins fréquemment, nous rencontrons sur notre route un carrefour. Se pose alors la question de la direction que nous allons suivre : continuer tout droit, bifurquer à gauche, emprunter l’allée de droite?
Bien sûr chaque direction comporte son lot d’avantages et sa part d’inconvénients, ce qui rend nécessairement le choix difficile. Certains, méthodiques, vont dresser une liste de « pour » et de « contre » pour tenter de rationaliser la décision, d’autres s’en remettront au hasard, d’autres encore vont interroger leurs proches et essayer de choisir la voie qui remporte le plus de suffrages. Nous avons tous vécu l’inconfort de cette situation, ces doutes qui nous emplissent, ces questionnements sans fin et puis ce sentiment de renoncement qui nous envahit, une fois la décision prise. Dans de nombreux cas, sachez que cela est dû au fait que sur-investissons ce qui se joue dans le choix, principalement sur les conséquences de celui-ci. On s’imagine qu’il est susceptible de modifier considérablement notre avenir.
Dans l’absolu, il n’existe pas de bons et de mauvais choix. Quand on est convaincu de cela, on parvient à s’épargner quelques questions, mais, me direz-vous : on n’a pas encore réglé la question. Fondamentalement, il n’existe que des choix qui vous correspondent (qui sont justes à vos yeux) et des choix qui ne vous correspondent pas. Rien d’autre.
Ainsi, quand vous vous torturez en essayant de justifier à une tierce personne votre choix, c’est qu’au fond de vous, vous n’en n’êtes pas complètement convaincu. Quand vous êtes capable de vous dire (à vous-même) j’ai agi de la sorte pour telle raison, vous ne pensez même pas à l’expliquer à votre entourage. C’est pour quoi en développement personnel, on travaille longuement à se connecter à son désir, son socle profond ; encore une fois à ce qui est Juste (au sens de légitime) pour nous.
Cela prend parfois du temps. Mais ensuite, sûr de ce que l’on suit, on avance plus sereinement et l’on ne s’arrête plus que rarement pour regarder la carte, tout comme on accepte aussi parfois de faire demi-tour sans que cela ne génère de gros états d’âme…